Très utile dans l’univers de la construction, mais pas seulement, l’acier est certainement l’une des matières les plus polyvalentes du monde moderne. Alliage de fer et de carbone, c’est une matière très robuste, très résistante, et durable dans le temps. Ce n’est pas par hasard que de nombreuses industries du monde le choisissent, de la fabrication des petites aiguilles, aux grandes infrastructures publiques, l’acier est toujours présent. Imaginez-vous qu’en 2013, la production mondiale d’acier brut a atteint à peu près les 1,6 milliard de tonnes. Ce qui est sûr c’est que l’acier est populaire ! Voyons plus en détails sur les différentes particularités de cette matière.
Les composants de l’acier
L’acier est principalement composé de fer et du carbone. C’est un alliage principal du fer qui comporte entre 0,02 % et 2 % de carbone dans la masse totale d’un tube d’acier. Mais l’acier peut également comportés d’autres éléments accessoires, que l’on ne peut pas enlever. On les appellera « traces » ou « résidus ».
Pour fabriquer de l’acier, il faudra alors bien évidemment ces composants principaux, mais cette matière peut pourtant comporter d’autres éléments. En fonction du projet, il est tout à fait possible de rajouter intentionnellement d’autres éléments pour donner à l’acier du caractère spécifique.
Certains produits finis à base d’acier demandent obligatoirement la déclaration de ses différents éléments constitutifs. Et la liste peut facilement varier. Cependant, on y retrouve généralement :
- Du Carbone : qui garantit la dureté et la résistance de l’acier. Son teneur peut largement varier d’un acier à un autre.
- Du Manganèse : Généralement présents dans les aciers commerciaux, ce composant est rajouté intentionnellement pour améliorer la résistance aux chocs à basse température du métal.
- Du Phosphore : Bien souvent un résidu, il est tout à fait possible de rajouter du phosphore dans l’acier pour en amélioré la dureté et la résistance à la traction. On le retrouve très souvent dans les panneaux de carrosserie automobile.
- Du soufre : c’est l’une des matières premières que l’on utilise pour fabriquer du fer. Il intègre donc tout naturellement l’acier. Dans l’acier commercial, on peut en retrouver une petite quantité de 0,012 %.
- Du silicium : peut être rajouté intentionnellement pour augmenter la résistance de l’acier. L’addition minimale typique est de 0,10 %.
Par contre, on peut couramment retrouver du cuivre, du nickel, du chrome, du molybdène et de l’étain comme résidus dans l’acier. Leur quantité est très variable, c’est pourquoi il faudra toujours les vérifier au moment du processus de fabrication d’une barre métallique.
Et pour renforcer l’acier, il est encore possible d’y rajouter du vanadium, du columbium et du titane en très petites quantités seulement.
Comment faire pour obtenir de l’acier inoxydable ?
Très esthétique et durable dans le temps, tout en ne demandant qu’un minimum d’entretien, l’acier inoxydable est très recherché de nos jours. Que ce soit dans l’industrie de la construction, de l’aménagement, ou encore de la réalisation de divers accessoires, cette matière est une valeur sûre !
Dans sa composition, l’acier inoxydable est composé de 50% de fer et un peu moins de 1,2% de carbone. On y rajoutera aussi du nickel à la limite de 9 à 12% pour garantir la stabilité et la solidité de l’acier, environ 17 à 18% de chrome pour une bonne résistance à la rouille et à la corrosion.
Il faudra aussi rajouter de l’aluminium dans l’acier. Il sera un agent désoxydant dans la fabrication de l’acier. L’aluminium va se combiner avec l’oxygène dans l’acier afin de créer des oxydes d’aluminium. Le taux nécessaire d’aluminium à rajouter dans l’acier est au minimum 0,01 %. L’aluminium peut être aussi considérer comme un raffineur de grain lors du laminage à chaud en se combinant avec d’autres éléments de l’acier.
A noter qu’on peut retrouver plusieurs variétés d’acier inoxydables sur le marché en fonction de leur utilité.